Boule de contradictions (c’est tout moi ça)

Posté le vendredi 1 avril 2005 à 19:05 dans Bouts de vie

Contact humain 

Je suis allé hier soir chercher des agrandissements de certaines de mes photos. Après de longues recherches mon choix s’était porté sur Photostation, principalement pour leurs tarifs en 20×30 ; le fait qu’ils livrent gratuitement en magasin (et près de chez moi) a également joué.

En partant j’ai bien sûr oublié de prendre l’adresse du magasion ; de mémoire il était à l’angle de deux rues proches, et je ne pensais pas qu’il y aurait de problème pour le retrouver. Làs, arrivé sur place il brillait par son absence… Après moultes recherches internet infructueuses sur mon téléphone (un Smartphone, tournant sous Windows, qui propose une version encore plus indigente que d’habitude d’Internet Explorer), je me suis résolu à demander au seul magasin apparenté dans le voisinage. Il s’agissait d’un magasin de photo appartenant à une chaîne nationale ; afin de ne pas généraliser abusivement je ne donnerai pas son nom ici, mais la tentation est grande…

Un petit retour en arrière s’impose, car ce magasin ne m’était pas inconnu : je m’y étais rendu deux reprises dans le passé. Lors de la première mon objectif était d’acheter un trépied de table. Le vendeur m’avait alors (après moults grognements) demandé quel était mon appareil ; après achat le trépied s’est avéré être bien trop léger, et peine grandement à supporter mon réflex. Ce fait est d’autant plus navrant que mon appareil était en vitrine, le vendeur n’ayant jamais tenté d’essayer ledit trépied.

Ma deuxième visite avait pour but de trouver comment nettoyer mon capteur CCD, qui était envahi par la poussière. Les adjectifs décrivant la réception qui m’échut alors abondent : glaciale, inadaptée, indigente (également) ; il m’est difficile de dire si ma tête ne revient pas au vendeur, ou s’il est vraiment incompétent. Il semble toutefois que je lui ai appris qu’un capteur CCD s’encrassait.

Cette troisième visite suscitait donc une certaine appréhension ; bien m’en a pris, l’accueil ayant été à la hauteur des précédents. Après s’être payé ma tête pour avoir confondu le nom de son enseigne et Photostation (ce qui n’était pas le cas, mais je ne me sentais pas spécialement disposé à lui expliquer pourquoi), le sympathique commerçant m’a expliqué que son concurrent du moment était le “supermarché de la photo”. Il a ensuite conclu notre entretien en me donnant leurs tarifs : un papier A6 photocopié tordu en noir et blanc, rempli d’artefacts disgracieux. Trois secondes de conversation lui aurait permis de se rendre compte que seuls les agrandissemnts 2/3 m’intéressaient, alors que son torchon ne traite que les photos petit format, et en 4/3. Un coup d’oeil rapide sur le site web de la marque m’a permis de comprendre pourquoi je n’avais pas remarqué qu’ils proposaient des développements : il est à l’état d’esquisse…

Puisque j’ai maintenant recupéré mes tirages (forts réussis) dans mon supermarché, j’hésite à retourner le voir pour lui demander ce qu’il aurait pu faire de mieux. Une petite remarque perfide du style “même un pédé préfère une jeune fille souriante à un vieux con grincheux” me tente assez. Dans un élan d’abnégation je pourrai peut-être lui suggérer de lire cette excellente page (découverte hier matin).

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