Boule de contradictions (c’est tout moi ça)

lundi 28 février 2005

Vera 

Posté à 23:46 dans Films et critiques

Vera Drake est le dernier film de Mike Leigh, meilleur réalisateur aux British Academy Awards pour le fim, Lion d’or à Venise. Il traite d’un sujet encore remarquablement d’actualité (voir les fracassantes récentes déclarations de Jean-Paul II sur le sujet) : le droit à l’avortement. Le film se passe en 1949, en Angleterre, où l’avortement est illégal, sauf si la santé de la mère ou de l’enfant sont en danger.

Vera Drake est une vieille femme de 50 ans environ, vivant avec son mari (mécanicien), son fils, et sa fille. La journée elle est femme de ménage chez des particuliers, ou aide sa mère, seule chez elle. Le soir elle fait à manger pour sa famille ; mais parfois, en rentrant chez elle, elle aide des jeunes filles “à avoir de nouveau leurs rêgles”. Pourquoi Vera fait-elle ça ? On ne le saura jamais vraiment, mais on perçoit l’absolue nécessité que représente cette tâche pour elle ; elle ne vit pas dans la peur d’être arrêtée car sait qu’elle fait le bien.

Le film a de nombreuses forces : le personnage de Vera, l’actrice qui l’interprète magistralement (Imelda Staunton, meilleure actrice à Londres, Venise, Vancouver…, nominée aux Oscars), l’intéressante galerie de portraits que constitue sa famille, la qualité de la reconstitution… Malgré tout ça, je suis ressorti très frustré ; en effet le film est purement descriptif, et n’explique nullement les enjeux ; par moment on peut le qualifier “d’évident” : comment ne pas tomber sous le charme de Vera ? C’est bien sûr cohérent avec le milieu ouvrier peu éduqué dans lequel les personnages évoluent, mais peu satisfaisant pour le spectateur. Certes on apprend quelques choses (comment pratiquer un avortement avec un savon par exemple), mais rien sur, par exemple, l’abrogation de la loi. Le film est par ailleurs un peu répétitif, et un peu long (125min) : au bout du 5ème ou 6ème avortement la répétition s’installe. La 2ème partie du film (car Vera se fera finalement arrêter) est également assez linéaire et nous apprend peu de choses : le procès se déroule avec Vera comme spectatrice, un peu comme nous. Plutôt que de guider, on a l’impression que le réalisateur y assiste aussi.

Je ne suis donc pas spécialement enthousiasmé. Toutefois la prestation fantastique des acteurs peut justifier d’aller voir le film, que je qualifierai “d’insuffisamment politique”.

 

Affiche de Vera Drake

dimanche 27 février 2005

Nouveau chez google 

Posté à 02:32 dans Actualité & liens, Films et critiques

Une nouvelle fonction de recherche a fait son apparition chez Google. En tappant “movie:” dans la liste des mots clés l’utilisateur n’obtient que des résultats tirés de critiques de films. Plus que pratique. [Via Ni vu ni connu, qui m’aura rappelé l’existence de l’exécrable In the cut de Jane Campion].

samedi 26 février 2005

Les temps de vaches maigres 

Posté à 23:21 dans Films et critiques

The edukators est un film allemand, au titre (comme d’habitude) mal traduit : le titre original était “les années de vaches grasses sont révolues”. Cette phrase est le message que laissent deux des personnages principaux, Jan et Peter, dans les villas dans lesquelles ils s’introduisent. Afin d’exprimer leur rébellion (leur orientation politique étant assez bien décrite par “anarcho-communistes”, sans la connotation potentiellement négative que cette locution peut avoir), ils déplacent les meubles dans des maisons de riches bourgeois, afin que ceux-ci ne se sentent plus en sécurité chez eux.

Ce petit jeu connaît un couac quand, après s’être introduits chez un homme à qui Jule (la petite amie de Peter) doit de l’argent, ils se font surprendre. Paniqués, ils l’assoment et l’emmênent avec eux dans un chalet isolé. Là commence une cohabitation hasardeuse entre ces 4 personnes, leur “prisonnier” tentant avec une certaine habileté de les monter les uns contre les autres. Il utilise pour cela l’histoire d’amour naissante entre Jan et Jule, mais aussi le fait qu’il était lui aussi anarchiste en 1968, avant de “rentrer dans le rang”. La scène où il explique le pourquoi d’une transition de manifestant dans la rue à homme riche vivant à fleur de lac sonne d’ailleurs parfaitement vraie.

L’histoire du film se résume donc assez rapidement, et j’ai personnellement regretté que le film soit aussi long (127 minutes). Après avoir vu la bande annonce on a d’ailleurs l’impression que l’otage met bien trop longtemps à être capturé ; de façon générale le film est mou, et je me suis souvent ennuyé. Il faut ajouter à cela une réalisation indigente ; le réalisateur aurait pu choisir une approche proche du dogme de Lars Vons Trier, qui aurait correspondu au caractère révolutionnaire de ses personnages. Las, ce n’est pas l’option qu’il a retenue, et la réalisation est “seulement” baclée ; l’utilisation d’une caméra numérique rend par ailleurs certaines scènes graphiquement laides (couleurs brulées…). Les acteurs jouent correctement, mais sans plus (petite déception pour Daniel Brühl, excellent dans Good Bye Lenin).

Le principal intérêt du film est (pour moi) de confronter ces jeunes rebelles à ce “reconverti”. Il y a un côté à la fois intéressant et désespérant à montrer que la contestation finit forcément par se diluer. À ce titre, la seule chose qui réhabilite (en partie) le film est sa dernière scène ; eux qui ne l’ont pas vu sont invités à sauter la fin de ce paragraphe. Spoilers Hardenberg (l’otage, que Jan, Jule et Peter ont libéré) est assis chez lui et réfléchit. Naïvement je pensais qu’il reconsidérait sa vie de riche patron ; en fait il décidait d’envoyer la police chez ses kidnappeurs (qui se sont enfuis entre temps). On évite ainsi habilement le happy end, et le propos du film est fortement renforcé.

Un film assez moyen donc, que je ne recommenderai pas forcément. À n’aller voir que pour son message et la fin. En lisant les critiques sur Allocine, je viens de m’apercevoir que beaucoup d’entre eux trouvaient le film manichéen. Apparemment affirmer que l’embourgeoisement est une fatalité est un sujet tabou et une faute de goût ; je dois être plus révolutionnaire que je ne le pensais :-).

 

Affiche de The edukators

jeudi 24 février 2005

Extrèmes États-Uniens 

Posté à 18:44 dans Actualité & liens

D’un côté des chrétiens fondamentalistes reprochent à Dreamworks de promouvoir le travestissement et la transsexualité dans Shrek 2. De l’autre Homer célèbre un mariage gay dans un épisode des Simpsons. Vous avez dit contraste ?

Commenter son code 

Posté à 14:25 dans Geekiness, Le blog parle de lui-même

J’ai passé entre hier et aujourd’hui environ 4 heures à lire le code source de Wordpress, et à essayer de comprendre pourquoi mon blog affichait des liens “Previous entries” menant à des 404. Étant donné que c’était la première fois que je mettais vraiment le nez en dehors du code de mon template, le processus a été douloureux :sad:.

Mes recherches ont mené au résultat suivant : en choisissant le mode “Afficher n jours de posts par page” plutôt que “Afficher n posts par page”, je désactive de facto le calcul du nombre de pages du même type que la page affichée ; Wordpress considère en effet qu’il a 999999 pages du même style (fichier wp-includes/templates-functions-links.php, fonction posts_nav_link. Il est vrai que la requête a écrire pour obtenir ce nombre total de pages est complexe à écrire (je suis en train de réfléchir à la forme qu’elle devrait prendre), mais ça n’excuse pas l’absence totale de commentaires sur le sujet dans la fonction. J’ai ouvert un rapport de bug, je suis curieux de voir quelle suite va lui être donnée.

Toutes ces investigations m’ont permis de remarquer que le thème par défaut de Wordpress 1.5, Kubrick, appelle cette fonction entre 2 et 4 fois par pages. Les appels 1 et 2 servent à générer les liens “Previous” et “Next” séparément car, dans Kubrick, ils sont inclus dans des balises html ; la fonction posts_nav_link n’est pas assez générale actuellement pour traiter proprement ce cas. Les appels 3 et 4 servent à écrire deux fois ces liens, alors qu’il serait très simple de sauvegarder le premier appel…

mercredi 23 février 2005

Histoires de WC 

Posté à 18:53 dans Actualité & liens

Ça doit être la journée : deux posts hilarants sur le sujet.

Végétation 

Posté à 14:47 dans Pseudo art

En ces difficiles temps neigeux, un peu de soleil.

Gros plan d’une branche cachée

 

Branche devant un sapin

[Bon en fait j’adore la neige ; le problème est que je suis parti ce matin avec un appareil photo dépourvu de barrette mémoire, et en rentrant il n’y avait plus rien d’intéressant…]

mardi 22 février 2005

Tu marcheras sur la mer morte 

Posté à 17:46 dans Films et critiques

Tu marcheras sur l’eau est un superbe film Israëlien sur la mémoire et l’acceptation de l’autre. L’histoire est a priori simple. Eyal (Lior Ashkenazi) est un agent du Mossad ; son supérieur lui confie une mission, retrouver trace d’un ancien officier Nazi, Himmelman, celui là même qui est responsable de la mort de sa mère. Pour cela il va servir de guide au petit-fils d’Himmelman, Axel (Knut Berger) ; ce sera également pour Axel l’occasion de retrouver sa soeur Pia, qui a rompu les ponts avec sa famille.

La relation guide-touriste entre Axel et Eyal est complexe et mouvementée. La vision Européenne du conflit Israëlo-Musulman d’Axel se heurte à la perception qu’en a Eyal, qui vit les attentats au jour le jour ; la vision des musulmans de ce dernier est d’ailleurs très négative . Pour Eyal, difficile également de côtoyer un Allemand, qu’il juge responsable de l’holocauste (en dépit de l’âge d’Axel). Enfin, le fait qu’Axel soit gay (et qu’Eyal s’en rende compte très tard) contribue à compliquer leurs relations.

En parallèle on apprend par Pia qu’Axel ne sait pas que son grand-père est vivant ; c’est d’ailleurs d’avoir appris cela (ainsi que le fait de savoir que ses parents protègent l’ancien officier) qui a poussé Pia à partir d’Allemagne. La mission d’Eyal est donc un échec, et Axel repart en Allemagne sans rien lui avoir rien révélé d’utile. Mais aussi sans avoir réussi à convaincre sa soeur de rentrer.

En effet, le but originel de sa venue était d’inviter sa soeur à la fête d’anniversaire des 50 ans de son père. Le supérieur d’Eyal suppose alors (à raison) que le grand-père sera lui aussi présent ; Eyal est envoyé en Allemagne, chez Axel qui l’a invité. Là-bas il apprend qu’il n’est en fait pas en mission officielle, mais qu’il agit seulement sur l’impulsion de son supérieur. Et lorsque le vieil homme Nazi fait son apparition, la marche à suivre devient subitement bien floue.

Tu marcheras sur l’eau aborde, avec brio, de nombreuses idées : le pardon, la haine, le passé et le présent… La perception d’autrui est au coeur du film : vision des Allemands et des Musulmans par les Juifs, vision du passé Nazi de leurs parents par Pia et Axel ; de cela nul ne ressort blanc, tel Axel qui prone devant un Eyal surpris la mort de néo-nazis ayant agressé trois de ses amies drag-queen. Les acteurs jouent de façon irréprochable leurs personnages, tout particulièrement les deux rôles titres ; certaines scènes sont hilarantes, et doivent beaucoup à leur interprétation. Enfin, sans rien révèler, force est d’admettre que la fin est source de réflexion.

Un film qui mérite vraiment d’être vu, par exemple après La Chute, auquel il apporte un contrepoint intéressant. À noter une intéressante interview du réalisateur dans e-llico (attirons de l’audience : il paraîtrait que Lior Ashkenazi a eu des relations homosexuelles pendant son service militaire).

 

Affiche de Tu marcheras sur l’eau

dimanche 20 février 2005

Gagner du temps 

Posté à 22:28 dans Geekiness, Le blog parle de lui-même

Une opération fastidieuse dans l’écriture de ce blog est d’insérer des images en fin d’article. Mon approche est de faire une version réduite (de taille standardisée), qui est insérée dans le post, puis de mettre un lien hypertexte vers l’image grand format. Ceci nécessite :

  1. De générer la miniature (voire même une première version de taille “moyenne” pour mes propres photographies)
  2. D’uploader tout ça sur le blog
  3. D’écrire le code html affichant le tout

Les deux premières étapes ne sont pas entièrement triviales étant donnée ma configuration plus ou moins alambiquée. Néanmoins je compte y remédier à court terme par quelques scripts shells bien sentis. La dernière étape quant à elle m’apparaissait frustrante, car je pensais qu’elle pouvait être automatisée par un peu de PHP.

La difficulté avec cette approche est que du code PHP inséré dans un post n’est pas exécuté ensuite. En cherchant un peu j’ai trouvé un plugin permettant ce type de programmation appelé RunPhp. En convertissant mes anciens posts (à la main malheureusement), j’ai toutefois rencontré un bug : des apostrophes étaient transformées en apostrophes obliques par Wordpress, ce qui créait du PHP invalide. Des recherches supplémentaires m’ont mené vers une version plus à jour ; mis à part une syntaxe différente, elle semble remplir pleinement son office. De plus, elle fonctionne à un autre niveau et me semble plus rapide.

Il restait alors à écrire une fonction php générant le code html que j’utilise, et de la rendre accessible en PHP. Pour cela, je l’ai placée dans un plugin, et j’ai activé celui-ci. Le code (très simple) de la fonction est disponible ici

Insérer une image dans un post se réduit maintenant à taper la ligne suivante :
<?php image('image','Description'); ?>, ce qui est nettement plus efficace que les opérations que je devais effectuer avant.

samedi 19 février 2005

Près du peuple 

Posté à 13:36 dans Actualité & liens

Excellente analyse chez Brain not Found de l’affaire Gaymard.
Ou comment deux ministres de l’économie peuvent se “tromper” l’un ou l’autre sur le montant des loyers à Paris, leur temps de travail hebdomadaire, et la valeur actuelle du Smic. Je n’aime pas crier au “tous pourris”, mais il arrive des moments où je finis par m’interroger sur nos hommes politiques…

vendredi 18 février 2005

Melinda × 2 

Posté à 19:56 dans Films et critiques

Dernier Woody Allen en date, Melinda et Melinda est pour moi une déception. Depuis longtemps certains critiques trouvent que le cinéaste ne se renouvelle pas assez ; pour la première fois je ne suis pas loin de partager leur avis.

Il y a dans ce film deux Melinda (jouées par la même actrice, Radha Mitchell) ; son histoire est en effet racontée deux fois, selon un angle tragique et selon un angle comique. Car telle est, ou plutôt telles sont les thèses contradictoires de Woody ; un de ses personnages estime que “l’existence humaine n’a en vérité rien de drôle, elle est pathétique”, alors que l’autre pense que “si les philosophes disent de la vie qu’elle est absurde, c’est parce qu’on finit toujours par en rire, et que nous en avons besoin !”. Melinda va servir d’illustration à ce propos, en entrant dans la vie de deux couples ; à travers elle va naître infidélité mais aussi amour.

L’idée est bonne, mais je trouve qu’il est difficile d’accrocher au film. Les deux histoires se ressemblent (forcément), et il est parfois difficile de les différencier si on ne fait pas preuve d’un peu d’attention (ce qui n’était pas mon cas). Plus génant, il y a finalement assez peu de différences entre le drame et la farce, et seule la fin du récit diverge vraiment entre les deux histoires. Misanthropie bien connue de Woody Allen, suggérant que même comique la vie est cruelle ? Peut-être. La réalisation est langoureuse, et sert parfaitement l’histoire. Mais la façon de traiter le scénarioe ne me convainc décidément pas.

Argh, encore en désaccord avec Matoo. Ça devient une habitude.

 

Affiche de Melinda et Melinda

jeudi 17 février 2005

L’associatif et moi 

Posté à 17:54 dans Bouts de vie

Cette semaine a eu lieu un autre conseil d’administration de l’association dont je fais partie ; une fois de plus, ce fut pour moi l’occasion de violents questionnements. En effet, plus le temps passe et plus je pense que je n’aurai jamais dû me présenter à un quelconque poste.

Une des raisons est que je suis quasi-systématiquement en désaccord avec d’autres membres du CA. L’équipe est en effet très hétérogène, tout le monde ayant été élu faute d’autres candidats (plutôt que sur des idées communes). Le large éventail de personnalités, une chose que j’aurai vu comme un atout jusqu’à récemment, m’apparaît maintenant comme une difficulté quasi insurmontable. En effet, de plus en plus souvent, les (rares) initiatives individuelles sont noyautés par les personnes à qui elles ne plaisent pas. Ainsi il nous est quasiment impossible de concevoir une campagne d’affichage qui convienne à tout le monde…

Tout ceci n’est pas aidé par un président qui, pour contenter tout le monde, change d’avis comme de chemise ; il n’a par ailleurs jamais d’avis propre, et est incapable d’imposer une idée. Dans cet ordre d’esprit, j’ai été profondément choqué par la façon dont certaines décisions ont été votées ; en effet le vote n’était pas l’expression d’une certaine forme de démocratie, mais plutôt une façon de couper court à tout débat contradictoire. Avec frisson, je me rends compte que les associations dans lesquelles les décisions sont prises de façon plus autocratiques fonctionnent mieux que la nôtre…

Ces problèmes sont exacerbés par le fait que l’association dont je fais partie traverse depuis quelque temps déjà des difficultés ; il semble en effet, à écouter les “anciens”, que la fibre militante nous ait quittés. C’est probablement vrai, et il est effectivement difficile de motiver les adhérents pour des actions qui ne soient pas directement liées à de la convivialité. Ma propre analyse est que ceci est dû au fait que l’homosexualité est de mieux en mieux acceptée chez les jeunes, et tout particulièrement à Paris ; dès lors, les raisons de s’investir apparaissent moins nettement.

Évidemment cette attitude est regrettable, mais il faut bien avouer notre incapacité à y remédier est plus qu’avérée. Le vrai problème (pour moi) est la mise en oeuvre systématique d’une politique de l’autruche, certaines personnes refusant de se rendre à l’évidence et d’agir en fonction (comment d’ailleurs ? une question que je me pose souvent). Les CA ressemblent donc souvent à une suite de lamentations, entrecoupées “d’idées” plus ou moins avisées visant à changer tout cela. Mais cette semaine des décisions que je qualifierai de ridicules ont été prises, et vont avoir (à mon avis), des effets négatifs à très court terme. L’une d’elle est de faire payer les boissons aux adhérents ; que quelque chose de positif puisse venir d’une telle mesure me parait totalement invraisemblable (et qu’on puisse le penser encore plus)…

Il est maintenant clair pour moi que je ne suis pas fait pour l’associatif. Je dois ma place actuelle au manque cruel de candidats lors des élections, qui m’a poussé à me présenter, mais j’aurai dû m’abstenir. Je suis d’ailleurs loin d’être blanc dans le fiasco actuel : tout d’abord parce que j’ai rarement proposé ou aidé à concrétiser des idées, mais aussi en me taisant trop souvent sur les sujets sur lesquels je suis en désaccord. J’ai pris il y a longtemps la décision de ne pas m’impliquer dans des débats que je sais perdus d’avance, mais dans le cas présent j’ai quelquefois honte de mon propre comportement, qui comporte bien des points communs avec la lâcheté…

mardi 15 février 2005

C’est pour de bon 

Posté à 20:38 dans Actualité & liens

Suite d’un précédent post ; il semble que, non contents d’être homosexuels, les pingouins refusent de devenir hétérosexuels. Vraiment, Mère Nature doit être dans l’erreur.

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Doggy 

Posté à 15:19 dans Pseudo art

 

Doggy

lundi 14 février 2005

Et toc 

Posté à 17:21 dans Bouts de vie

Et bien aujourd’hui c’est la St. Valentin, pleins de blogueurs râlent parce qu’ils sont célibataires cette année que la fête est trop commerciale, et tout ça.

Moi pas :-).

Je suis en couple, heureux de l’être, heureux avec mon copain. Et la St. Valentin c’est une occasion supplémentaire de célébrer ça. Et ça me suffit.

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